jeudi 6 mars 2014

Au présent

Bonjour! Bonsoir! N'hésitez pas si vous en avez assez de ma prose faites le moi savoir. C'est toujours l'hiver, j'écoute une émission sur la place de la musique dans les hôpitaux. Semble que ça soulage la douleur, ça calme. J'écoute radio-centre-ville ce matin la radio multi ethnique. Je suis vide, le Canadiens a gagné hier, ça s'est terminé à une heure du matin. Je mange des clémentines marocaines en pensant à l'auditorium de l'institut, il est désuet, impossible d'y installer de l'éclairage professionnel à moins de payer le gros prix. Cet après midi j'ai une réunion. Je suis déphasé, je me sent comme en début d'après midi. La poésie, la poésie, tout blanc, tout gris, sortie de la nuit avec la folie avec l'ennuis, l'espoir détruit, hé oui! Hé oui! Essayez de faire de la poésie une fois partis c'est pas le paradis c'est juste une série. Je fuis, je fuis... C'est pas fort le rythme est pas bon. Je vous écris ça a froid le premier jet. Sans censure. Le matin j'ai souvent la tête vide.Ça me tente pas de vous écrire sur les tueries un peu partout. Je me sent juste privilégié de vivre ici à part le brûlage de pancarte électorale y'a pas grand violence.Les compagnies de tie-wrap vont faire fortune. Je sais pas pour qui voter, la lutte pour le pouvoir pour moi c'est toutte la même affaire quoi que Madame David a ma sympathie. À la radio le gars parle du drame du deuil. Ma sympathie c'est pas parce que madame David a perdue quelqu'un c'est juste pour signaler que QS a des chances d'avoir mon vote. Je vote avec mon coeur.  Non! Non! J'irai pas me faire tatouer ni percer aujourd'hui c'est devenus d'un banal, d'un conventionnel. Je pense à ce chum de brosse qui en avait plein la poitrine. Je sais pas pourquoi je vous écris là dessus c'est peut être ma façon a moi de me démarquer. Je vous laisse en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 

Bernard

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