mardi 18 février 2014

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce matin j'hésitais à vous en écrire un autre. Jeter des mots comme ça dans le vent sans savoir... Je m'écoute et j'écris je ne sais quoi dans cette nuit tranquille. J'ai pas regardé les actualités ça laisse ma matière grise vierge. J'ai de vague souvenirs d'un cauchemar que j'ai fait cette nuit y'avait aussi un rêve mettant en scène les mots de l'auteur Richard Desjardins.Je faisait son éloge.J'essais de me rappeler j'y arrive pas. Le poète va surement dire que j'ai un trop gros ventre que je me vois plus la queue. Le poète bois sa bière y'a rien de pire pour la bedaine. Je suis toujours étonné de voir les quantités de tites frette qu'ils boivent sans prendre de ventre. Tout ça c'est des histoires de tavernes, des histoires de gens qui aplaudissent quand y'a une bagarre. Je vois l'orchestre qui joue sur la mezzanine du café central. Ti-Guy Nadon qui frappe sur son drum et parfois Jean-Pierre Zanella qui joue du saxophone. C'était un genre de nuit à Montréal et j'en éclusais de la bière en sachant toujours que j'étais saoul ce qui m'empêchais pas de faire des bêtises comme de sauter sur un gars pour me faire une place au bar bondé. À l'époque y'avait toujours un gars pour nous vendre des cigarettes de contrebande. "Quand je vas être un bon gars pas d'alcool pas de tabac" encore de l'auteur Desjardins. Ça y est c'est fait je bois plus je fume plus et la vie est pas trop plate. Je pense à mon voisin qui a eu deux métiers, gardien de sécurité et moppologue, une paye mais pas plus loin que moi. Je me questionnais hier sur ces jobs aliénantes, la même chose jour après jour tiré la serpillière pour se rendre à la mort. La routine tout les soirs la même run et ramassé la monnaie en passant la vadrouille, quoi faire des sous noir on ne les utilise plus peut être les vendre à un numismates en faisant son smatte.La nuit y'a des voitures qui roulent vite.Je pense à ce gars dont les parents disaient qu'il avait fait un enfant à une grosse folle rien de très édifiant. C'est tellement bête de pas être à la bonne place au bon moment. Je préfère être seul. Seul comme ce gars assis à la brasserie Saint-Hubert avec deux bières devant lui, une pour son partenaire invisible à qui il parle de je ne sais quoi. Ça fait de la neurone brûlées ça monsieur! De grand trou dans le cerveau et les synapses qui ralentissent. C'est pas drôle!!!  Je vois un peu pourquoi on m'appelle Burn, Brulé. Voilà un beau nom d'artiste Burn Brûlé... Fan des pompiers! Je vous laisse en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 

Bernard

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