mercredi 8 janvier 2014

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Petit matin toujours au goulag. Je vais encore essayer de vous parler de mon âme et de l'exil. Je serai jamais rapatrié mon pays n'a jamais existé, cette terre d'espérance n'est jamais venue au monde, le poète disait qu'elle devait advenir. L'exil c'est mon âme qui en souffre le plus, le goulag occidental c'est le pays des âmes qui n'ont plus rien a perdre ou on rêve d'une terre à soi ou on participerait au concert des nations. Moi je reste toujours avec l'idée que ça jouerait faux dans ce concert, que la musique c'est l'affaire des anglo-saxon. Il est bien tard pour se faire un pays surtout qu'on en veux pas de cette terre d'exil partagée avec les plus mal amanchés sous le mandat du gouverneur général. C'est ce que me dicte mon âme remplie de préjugés, incapable de vivre stigmatisée elle aussi.Oui! Une âme lourde qui demande pardon de n'avoir pelleté que des nuages plutôt que de se mettre au boulot sur la terre ingrate des nobodys du goulag. Ce matin j'ai mal, on rigole en disant négativement que je l'ai l'affaire un de mes lecteurs en tout cas. Je lui répond que c'est pas de l'avoir mais de faire, comme dans l'introduction du livre de Jerry Rubin Do It! par Eldrige Cleaver. Mais non l'exil c'est pas le kibboutz, l'exil c'est dans mon âme je le répète. Mon âme dans les steppes de la solitude ou la communication est impossible d'homme à homme, ou tout passe par les médias. Mais laissont là la révolution des intoxiqués. J'arrive à rien avec ça peut -être une douleur sentimentale parce que sans vrai pouvoir a essayer de me débattre avec les mots, a dire cette âme brûlée par la naïvetée, l'innocence, innocent comme un béret blanc avec son journal Vers Demain et le crédit social, ces gens là on les vois plus dans le goulag on a perdus la foi et je pense à la chanson "All along the watchtower" et oui on me surveille de la tour des croyants, de ceux qui ont la foi. Dans le goulag on offre tout les plaisirs mêmes les illégaux, on y perd son âme en se jetant dans le "péché". On fornique dans l'exil, désespéré sans croire au retour. Je pense à ma lectrice de deux montagnes je suis pas lunatique, je peux pas revenir de la lune tout ce qui me reste c'est la conscience de ma folie. Ce matin je peux pas aller plus loin. Je vous remercie d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 

Selfy Berny

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire