mercredi 6 novembre 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Voici une autre chronique du goulag occidental. C'est une nuit tranquille, tranquille a oublié l'exil, l'âme engourdie par la douleur.J"ai de la difficultée à vous écrire, mon âme est lourde et cherche un sens.Je cligne des yeux suis encore endormis c'est la nuit sans sirène de pompiers du goulag. Non! Non! Je vous parlerai pas de l'actualité. Cette heure ci est épeurante dans le goulag c'est désert et y'a personne à qui crier au secours et d'après une vieille expérience c'est pas certain que les gens m'aiderais. Il est cinq heure quarante deux, je me relève... Je sais plus vraiment quoi écrire sur le goulag, j'ai exploré toute ces facettes quand à l'exil j'ai pas le talent de Jacques Ferron pour l'exprimer. On y seras toujours ou qu'on soit exilés de la langue, exilés d'une mythologie qui s'invente comme un mensonge, exilés de notre âme qu'on écoute que rarement parce que la poche est toujours au plus fort, âme douloureuse, âme isolée, âme qui cherche une prière, âme qui manque de foi maintenant que les signes lentement disparaissent. Allons nous oublier un jour à quoi servaient ces énormes bâtiments que sont les églises. Je pense a faire un pélérinage j'usqu'à l'oratoire sur la montagne. Je l'habite l'exil, je ne retrouve plus mes racines. Je pense aux rhizomes de Deleuze une sorte de tubercules, de chop suey qui pousse dans toute les directions déterritoriatilisé.Sans territoire autre que celui de la faute, la faute que je ne me pardonne pas. Je ne peux plus fuir, je suis là pour y rester. Là dans cet occident indéchiffrable ou ne compte que la force de l'argent quand épuisé je me retrouve psychotique perdant la réalité et vivant un double exil du signe. La grosse piasse parle toujours plus fort que l'oeuvre, le tableau est souvent résumé à sa valeur monétaire. Présentement je vous écris ce qui s'apparente à une croûte. Je pense à Pino l'italien qui fait de l'art dans l'art qui n'a pas besoin de s'exiler et qui crée à sa mesure. Dans le goulag l'exil est intérieur je ne peux me réfugier, je ne suis menacé que par les fantômes de l'argent. Enfin le goulag me tue lentement aux odeurs de gaz d'échappements des camions, à la poussière des quartiers défavorisés. Je meurs, je meurs à l'exil et je garde l'espérance de demain radieux. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 

Rightly Berny

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire