samedi 16 novembre 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Je vous reviens en plein samedi matin faut pas perdre ses bonne habitudes, même dans l'exil même au goulag Je remercis ma lectrice nouvelle retraitée d'avoir montré le goulag à la matriarche.La matriarche c'est pas le guide suprême plutôt un guide spirituel remplie de sagesse.La matriarche habite un quartier qui n'existait pas il y a vingt cinq ans loin du goulag. Je bois mon café, je bave c'est dégueulasse. J'ai ouvert la porte j'entend la circulation automobile.Je veux encore et comme toujours vous parler de l'exil et de l'âme. L'âme se nourrie à cet exil, imagine le retour au pays comme un retour au pays ou il n'y a plus qu'a se pencher pour ramasser de l'or, la vérité c'est que si on se penche on se fait sodomiser comme un survenant du pays des éclopés. Les bars sont encore ouvert pour une heure, les plus requins arrivent à la sortie et comme ils disent ramassent les restants féminins. C'est pas l'heure ou on s'en fait pour les âmes, elles sont perdues dans la douleur de la nuit. Le voisin de baraque va ranger son scooter ce matin, il va le rentrer chez lui. J'espère qu'il ne se feras pas mal. L'exil c'est ça aussi des gens étranges blessés de différentes façons et qui survivent.J'arrive pas a dormir même si tout est calme et silencieux... Me suis fait un café, j'ai eu toute la misère du monde a ouvrir le bocal. J'ai de la difficulté a définir a décrire et a différencier ce qui se passe dans mon cerveau versus ce qui se passe dans mon âme c'est un peu pour ça que je suis en exil, les douleurs émotives indéfinies...Dans un monde laïc ça existe l'âme? Oui c'est notre humanité, notre capacité a faire le bien, a grandir malgré la douleur malgré l'exil, notre faculté a se reconnaitre dans l'autre a avoir de l'empathie. Voilà des beaux mots mais rien de simple a mettre en pratique. Je pense à la prière de la sérénité ."Mon dieu donnez moi la sérénité d'accepter les choses que je ne peux changer, le courage de changer les choses que je peux, et la sagesse d'en connaître la différence".Vous vous demandez pourquoi j'écris c'est la seule chose que je sait faire dans ça y'a pas de contremaitre pour vous mettre a pied, de patron pour vous dire que vous êtes pas a la bonne place même si vous avez grandement besoin du travail. Je dis pas pour manger c'est possible de manger gratuitement dans le goulag.Y'a plein de choses qui me viennent en tête, les sorties que je faisait avec les pushers y'a trente ans. J'ai plus affaire avec ce monde là... Y'a encore des mouches dans le goulag et comment vous écrire le bonheur de vivre sans vermines de tout acabit. Mon âme est douloureuse, je veux pas blesser personne... Je vous écoute, je vous écoute de mon exil dans le malaise, de mon exil dans la misanthropie...Pourtant y'a des gens que j'aime dans le goulag c'est impossible de vivre loin du monde. J'entend quelqu'un siffler et si y'a un lecteur qui me lis après le last call, un lecteur qui a passé la nuit a boire sans parler a personne écris moi. Je suis prêt a t'écouter, a entendre toutes tes défaites qui étrangement je crois vont te mener à la victoire. J'arrête en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 

Thinky Berny

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