Bonsoir! Bonjour! Le froid s'installe lentement sur
le goulag. J'ai rangé le climatiseur il est deux heure quarante sept. J'écris
n'importe quoi pour remplir la page. Je dors debout c'esr le silence la fenêtre
est fermée. Je pense à cette blonde que j'avais qui dormais la fenêtre ouverte
même l'hiver, j'ai gelé là quatre ans. Mon exil est un exil intérieur vous le
savez, le goulag je le fantasme à la façon nord-américaine. Je mange tout de
même pas des pelures de patates. On a tout le confort moderne le tout à l'égoût.
Je crois pas que dans le goulag il reste des maisons sur la terre batue. Une
journaliste, là je retourne un peu dans l'actualité, j'écrivais donc une
journaliste a écris que j'étais écrivain à mes heures, mais à quelles heures? On
entend rien dans le goulag c'est la fin du mois plusieurs ont empruntés au
shylock pour anasthésier la douleur d'être pauvre et malades en exil. Chez ceux
là on veux s'enretourner d'ou c'est qu'on viens. Maritime, Bas-du-fleuve,
Gaspésie, Côte Nord, Lac Saint Jean et Abitibi Témiscamingue voilà d'ou viennent
les exilés qui habitent maintenant le goulag pas de cour. C'est ce qui me fait
le plus mal dans l'exil, dans mon exil ma région c'est mon âme et je veux la
retrouver pour y travailler, l'améliorer. Tout à coup je pense à mes deux
lecteurs exilés il y a longtemps dans l'outaouais. Ils se sont fait une vie dans
l'exil et profitent maintenant d'une retraite bien méritée. C'est convenus ce
que j'écris là mais c'est comme ça. Dans le goulag on atteins pas le seuil
minimum de littératie qui est de 49%, on arrive pas a communiquer et moi qui
veux faire de la littérature pour des gens qui ne savent pas lire. Cette nuit je
finis par me réveiller je sur vie à la solitude sentimentale j'écris ça et je
pense à Goethe... Je suis dans l'erreur le romantique c'est le Julien Sorel de
Stendhal. Mais on s'en fout la douleur est moins grande.. J'ai pas envie de me
rendre dans le wild side les honnêtes citoyens restent chez eux la nuit. J'ai
plus ces serrements à la poitrines l'angoisse est partie mais ça s'agite dans
mon cerveau. J'aime beaucoup vous écrire comme ça la nuit, je vous imagine vous
aussi dans vos insomnies poursuivant la lecture d'un roman dans le silence de
vos maisons de vos appartements. Je me trouve privilégié d'avoir un toît sur la
tête même si c'est dans le goulag urbain occidental. Je sais vous croyez pas que
je suis un vrai écrivain mais ce sont les cris que j'ai dans la tête que je mets
en mots. J'écris c'est la seule façon de devenir, d'être écrivain même si ça
emmène pas le pain, c'est toujours ça qui permet d'espérer... Un mot pour mon
lecteur collectionneur d'autos de la belle époque, j'aime bien sa dernière
acquisition quand est-ce qu'il m'amène faire un tour, j'ai la permission de
sortir du goulag même si je suis partout en exil. Je termine là dessus en vous
remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Frisky Berny
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