Bonsoir! Bonjour! Je sais pas pour vous mais c'est
octobre chaud dans le goulag. Je m'excuse auprès de ma lectrice de
Deux-Montagnes, j'ai bien écris le texte qu'elle citais. Ce soir le goulag est
calme, j'ai tellement chaud je crois être malade, vous en faites pas ça
ressemble à l'andropause, on parle plus vraiment de ça de nos jours, ce serait
bien moi ça attraper une maladie disparue. L'éclairage du parc en face est
éteins. J'essais de voir ou j'en suis avec mon âme, cette semaine quelqu'un m'a
dis que je parlais jamais de ce que je ressentais. C'est faux je le fait ici, je
cherche... Comment écrire? Si vous saviez tout ce brouhaha dans ma tête. Je
pense à un autre exil loin du goulag. J'ai cinquante sept ans il est tard pour
bâtir mais pas trop tard pour pâtir. Les camions qui passent dans le goulag
hurlent d'autres font frapper la porte de leurs boîtes de transport. Vous voyez
je connais pas le vocabulaire des camionneurs qui empoisonnent les habitants du
goulag. J'ai enlevé mes chaussures et je suis en bedaine, je ferais pas une
bonne publicité pour les machines a épiler, les bêtises de la télé qui coutent
chère a livrer. Je suis gros et je crève pas de faim. Je voulais vous parler de
son excellence l'épouse du gouverneur générale que j'ai rencontré à Rideau Hall
et qui m'a fait un bon hug c'étais sympathique. Elle m'a même baptisé Georges je
lui ressemble à ce Georges. Elle voulait savoir comment je vivais la
stigmatisation. Je lui ai parlé du travail de comment on valorise l'argent
plutôt que la job. Quand j'étais jeune sky was the limit et maintenant j'aime
bien ma vie "d'artiste". Stigmates et oui je porte ma croix. Je crois que c'est
celle là dont on ne veux plus entendre parler, mes excuses c'est un petit
passage à l'actualité. Mon âme est tranquille mais quand cesse l'exil? Quand
peut on dire ce territoire est le mien. Je le partage avec mes semblables
déracinés et réchauffé par le bitûme. Je pense à la conscience à comment c'est
difficile de voir la portée de ce qu'on dis de ce qu'on fait c'est peut être une
illusion les choses ne vont pas si loin. Je pense à la chanson de Ruteboeuf "Que
sont mes amis devenus, que j'avais de si près tenus et tant aimé" Ouais!!! Je
fait dur après Léo l'anarchiste. Le pire c'est quand j'éternue en cherchant à
vous entretenir comme dans entertainer ou "A wonderful piece of conversation".
La capitale fédérale déteins sur moi, un tout petit peu d'english. L'autre me
dirais reviens en, reviens en mais je peux pas revenir de mon exil langagier.
Ceci c'est pour mon lecteur conférencier, cherche pas à comprendre ce que
j'écris c'est une sorte de pot-au-feu, je brasse et je mélange et le navet reste
un navet. Je crois que j'en ai assez fait pour cette nuit. Je vous laisse donc
en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine
j'espère!!!
Skiddy Berny
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