mardi 15 octobre 2013

Here is something for you and me


Bonsoir! Bonjour! Je sais pas pour vous mais c'est octobre chaud dans le goulag. Je m'excuse auprès de ma lectrice de Deux-Montagnes, j'ai bien écris le texte qu'elle citais. Ce soir le goulag est calme, j'ai tellement chaud je crois être malade, vous en faites pas ça ressemble à l'andropause, on parle plus vraiment de ça de nos jours, ce serait bien moi ça attraper une maladie disparue. L'éclairage du parc en face est éteins. J'essais de voir ou j'en suis avec mon âme, cette semaine quelqu'un m'a dis que je parlais jamais de ce que je ressentais. C'est faux je le fait ici, je cherche... Comment écrire? Si vous saviez tout ce brouhaha dans ma tête. Je pense à un autre exil loin du goulag. J'ai cinquante sept ans il est tard pour bâtir mais pas trop tard pour pâtir. Les camions qui passent dans le goulag hurlent d'autres font frapper la porte de leurs boîtes de transport. Vous voyez je connais pas le vocabulaire des camionneurs qui empoisonnent les habitants du goulag. J'ai enlevé mes chaussures et je suis en bedaine, je ferais pas une bonne publicité pour les machines a épiler, les bêtises de la télé qui coutent chère a livrer. Je suis gros et je crève pas de faim. Je voulais vous parler de son excellence l'épouse du gouverneur générale que j'ai rencontré à Rideau Hall et qui m'a fait un bon hug c'étais sympathique. Elle m'a même baptisé Georges je lui ressemble à ce Georges. Elle voulait savoir comment je vivais la stigmatisation. Je lui ai parlé du travail de comment on valorise l'argent plutôt que la job. Quand j'étais jeune sky was the limit et maintenant j'aime bien ma vie "d'artiste". Stigmates et oui je porte ma croix. Je crois que c'est celle là dont on ne veux plus entendre parler, mes excuses c'est un petit passage à l'actualité. Mon âme est tranquille mais quand cesse l'exil? Quand peut on dire ce territoire est le mien. Je le partage avec mes semblables déracinés et réchauffé par le bitûme. Je pense à la conscience à comment c'est difficile de voir la portée de ce qu'on dis de ce qu'on fait c'est peut être une illusion les choses ne vont pas si loin. Je pense à la chanson de Ruteboeuf "Que sont mes amis devenus, que j'avais de si près tenus et tant aimé" Ouais!!! Je fait dur après Léo l'anarchiste. Le pire c'est quand j'éternue en cherchant à vous entretenir comme dans entertainer ou "A wonderful piece of conversation". La capitale fédérale déteins sur moi, un tout petit peu d'english. L'autre me dirais reviens en, reviens en mais je peux pas revenir de mon exil langagier. Ceci c'est pour mon lecteur conférencier, cherche pas à comprendre ce que j'écris c'est une sorte de pot-au-feu, je brasse et je mélange et le navet reste un navet. Je crois que j'en ai assez fait pour cette nuit. Je vous laisse donc en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 

Skiddy Berny

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