mardi 24 septembre 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Je bois un café mon âme est réveillée même si c'est la nuit. J'aimerais beaucoup ce soir que ma prose soit poétique, si je force trop ce seras rien de ça. J'ai toujours en tête ces vers "Mon âme est morte, ou vis je? ou vais je? " vous devriez voir le tas d'inepties quand on tape ça dans google. C'est pas mon âme est morte c'est mon âme est noire et c'est de l'éternel Nelligan. Viens de finir la lecture d'un livre sur les voix, les voix qui me parlent parfois et me lancent des injures. Cette nuit y'en a qu'une voix et c'est la mienne captive dans son exil au goulag virtuel. Lentement je suis devant mon écran et je m'abrutis. Je vous écrirai pas sur le charogne de Baudelaire à peine quelques lignes et déjà deux poètes convoqués. Y'avait le comédien Émile de qui on disait qu'il avait des rôles de poignées de portes tellement son jeu étais mauvais .Prose, prose offre moi une pause et que ces mots venus de mon andropause... C'est ridicule c'est vrai que depuis le temps la poésie expressionniste c'est finis. Je me souviens de ce prof qui m'avait dis qu'un poète raté ça n'existais pas. J'ai pris ça pour du cash mais je crois que la poésie c'est une longue marche du devenir, un chemin parfois tortueux pour dire l'essence de mon exil intérieur. Oui, parfois je suis en exil de moi, rester dans mon âme ça fait trop mal, une douleur qui délire des mots malsains et pourtant... Pour les amateurs de poésie champêtre oubliez ça je ne connais que l'asphalte du goulag l'odeur de la ville et le son des moteurs. Les vieux poètes sont pathétiques on aime bien quand ils sombrent dans l'alcool c'est comme si le spleen était plus excusable pour les jeunes. Y'a pas de gloire dans le goulag, juste le silence de cette nuit de pleine lune. Mais non, mais non y'a pas de malédiction puisque que pour certain Dieu est mort. Je n'écris pas pour la postérité je finirai malheureusement, comme tout mes confrères, dans le néant. Je sais pas d'ou ça viens cet intérêt pour la poésie, les poètes... Je suis qu'un balayeur retraité j'ai brossé et balayé des planchers d'usine huileux remplis de chips d'aluminium. Je préférerai toujours le goulag à ce destin malsain. Je suis quand même devenu un fou paranoïaque, l'exil a pas tué mes angoisses c'est comme si j'avais sombré dans la mer morte. Cette nuit ça n'a pas beaucoup de sens ce que j'écris j'écoute ce qui se dis entre mes deux oreilles. Disont que je suis pas gagnant à la loterie de la vie. J'ai un peu appris et j'essais de changer en faisant de mon mieux. Là je pense à ces grands poètes à la vie dégueulasse qu'on adore et admire, la plupart sont mort, d'une hépatite ou d'une balle dans la tête moi je préfère la mort lente comme chantais Brassens. La rue Sainte-Catherine est tranquille cette nuit. Je suis reconnaissant d'avoir quand même un chez moi dans ce long exil. Je ne reviendrai pas on reviens jamais à nulle part. à nowhere land... Je sais vous aimeriez bien que je m'emporte, que j'exprime ma révolte, je préfère accepter et regarder ma vie passée voilà! C'est triste tout ce temps perdus dans de la prose inutile... Tiens un parfum de charcuterie dans le goulag ça viens peut être de la salaison en haut de la côte. C'est étonnant écrire autant et ne rien dire en écoutant le bruit que fait mon estomac. Vous l'avez déjà entendu ma rengaine d'insomniaque. Je vous laisse donc là dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!






Gently Berny

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