lundi 27 mai 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Je sais pas ce qui se passe vous me lisez plus, une entête malheureuse sur Facebook? Vous semblez ne pas aimer que je traite de la pluie pourtant y'a des oeuvres qui la chante, Rainshower de Pagliaro, raindrops keep falling on my head un extrait du film Butch Cassidy and the sundance kid composé par Burt Bacharach et Hal David que je confond souvent avec Singin in the rain la comédie musicale de Gene Kelly. Bon j'arrête de parler de la pluie aujourd'hui ça vas être grand soleil... C'est la nuit tout ce que j'entend dehors c'est un camion qui recule. J'ai envie de vous parler des voix du philosophe de mon long soliloque dans le goulag. Je peux pas arrêter tout se superpose dans ma tête, ce n'est ni bien ni mal c'est juste comme ça, dans mon adolescence quand c'est apparus j'ai eu très peur maintenant je fais avec... Soudain une odeur de fritûre, c'est probablement mes synapses et mes neurones qui surchauffent. C'est aussi ça l'exil savoir que ce langage de fond ne disparaitras jamais à moins de me mettre sérieusement à la méditation ou au yoga. Je suis incapable de faire un arrêt sur image ça roule et déboule... Près de la sortie d'aération j'entend en sourdine la radio du voisin, il dors je crois... Mais non ça s'arrête je suis là gros bêta devant mon écran et y'a un minimun de voix, les radiations de l'écran me calment. Le bruit c'est toujours l'électricité. Je pense toujours au Ipad qu'on m'a volé... Le goulag la nuit c'est pas le plus beau des quartiers. Cette nuit je suis pas très ému, ai mis la radio sur Rédio-Kénada c'est Charles Trenet... Je pense à un ancien boss qui disait qu'il étais le roi des gay!!!  J'essais de sortir de mon mutisme, de toute façon j'ai personne a qui parler la nuit, le mutisme c'est de ne pouvoir parler moi je vous écris. Je vous ferai pas ça trop long cette fois ci, c'est plus un exil c'est une déportation éternelle, un voyage dans les nuits d'enfer du goulag occidental, vous y croyez pas? Venez me voir je vous fait une visite guidée du quartier où vous verrez les itinérants, les policiers et les prostituées un joyeux mélange on est pas dans Westmount. Pourtant je me vois pas vivre ailleurs, c'est mon pays-quartier densément peuplé le long du fleuve, longeant le port, royaume des marins et des débardeurs, les gars qui travaillent au bord de l'eau a transporter des containers. Pour sortir du goulag je pourrais me faire passager clandestins sur un cargo ou jumper un train à la gare de triage mais ce serait un double exil... Bon! Je vous laisse en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Nightly Berny

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