jeudi 7 mars 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Il fait encore nuit, j'entend gueuler dehors, peut on dire j'ai le goulag, une espèce de froid à l'âme? J'ai des relents d'eczéma, les mains me démangent, je sais, je sais ça vous intéresse pas. Ce matin j'ai une pleinière du groupe reprendre pouvoir on va voir où on en est... Seul au milieu de la nuit mon âme s'emporte vers la peur inconnue. Comment exploré ce monde intérieur sans donner dans le psycho-pop. Je fait comme tout le monde les mauvaises choses je les caches mais je n'entretiens pas les pensées mortifères. La joie de vivre ça m'a pas été donné, c'est plutôt la triste existence pour moi, mes larmes sont toutes intérieures. Je vais prendre une douche, je vous reviens tout à l'heure... Sortis de la douche, je pense aux chambres d'hôtel en Europe et à l'ancien concierge qui fumait du crack, ça pas de rapport vous allez dire mais l'exil du goulag, la solitude addictive c'est loin et profond aussi... J'ai mangé mes céréales lu mes réflexions quotidiennes, mis la radio sur Rédio-Kénada un magazine économique... Prix littéraire?!!! Je participe pas je gagnerai jamais... J'entend le père dire à son enfant en me désignant "lui c'est ton buddy!" La guitare est tombé par terre et oui dans mon âme c'est aussi incompréhensible que l'alphabet cyrillique du goulag. Les voix sont celles de la radio ça fait un peux taire celle de la schizophrénie. "Cette voix que j'ai, cette voix je vous la donne" interprèté par le regretté Gerry Boulet. Entendus ce matin une explication du mot anglo-saxon flaveur, flavour, comme si on avait pas assez de mots en français. Moi ce matin ma saveur c'est celle du fromage bleu, un peu d'exotisme dans le goulag. Je sais je vous mêle mais je répête le goulag c'est ou j'habite et mon exil intérieur... Rédio-Kénada nous conseille de lire les étiquettes. Je me laisse aller je ferme la radio avec ce que j'écris c'est la cofusion dans un déluge d'information... L'odeur du bleu est très prenante et il laisse un petit goût d'amande... Quand j'écris mon âme s'emballe pas elle souffre en silence et quand bien même je m'étriperais je mettrais pas la main sur cette pauvre âme qui est plus l'affaire des curés et des conseillers spirituels de tout acabit. Je vous laisse là dessus en vous remerciant encore d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 
Ready Berny

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