samedi 26 janvier 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Je vous écris en écoutant de la musique folk. J'ai un peu de peine c'est la solitude et le désir d'être un vrai artiste. Je fait bouillir de l'eau pour un café. Je trouve pas vraiment a vous raconter. Je pense à il y a longtemps au G Sharp le bar, je délirais sur scène les seuls mots dont je me rappelle sont "a twenty dollar bill" j'avais pris ça d'une chanson de Tom Waits, parfois y'avait un perdus qui aplaudissait. Je délirais aussi à la place aux poètes de la regretté Janou Saint-Denis, y'a des confrères qui trouvaient que j'avais de l'oreille. Je vous raconte pas ça par nostalgie y'a rien de plus pathétique qu'un vieux poète. Maintenant je fait parfois des lectures à la radio communautaire c'est loin de la radio populaire. Je vous dirais que ce soir j'ai le blues, "le blues de la bêtise humaine" comme chantais Plume Latraverse et oui je suis bête. J'essais de construire mon monde intérieur avec des mots, je manque de vocabulaire je demande votre empathie... C'est le week-end dans le goulag y'a très peu de circulation automobile, le parc est éclairé c'est rassurant. Je ne vais pas dehors c'est trop froid y'a longtemps rien ne m'arrêtais maintenant j'ai pas a faire le mononcle au double menton dans les bars. Je devrais peut être écrire pour la télé, la vie dans ce mourroir ou j'ai passé mes dernières années de consommation. Je sais on est pas supposé de parler de ça, de l'époque où plutôt qu'étudier, travailler, je dansait le rock'n'roll dans la douleur et le vide existentiel. Je suis resté longtemps un adolescent, j'ai pas grimpé l'échelle sociale, j'avais des difficultées... "Mon âme est noire..." Émile Nelligan, oui l'âme noire de s'être trop dépensé dans une autre vie, dans le goulag la "vitre est toujours un jardin de givre" là je pense aux fournaises à l'huile d'il y a longtemps dans les appartements, la condensation... J'y arrive pas, si vous êtes de nouveaux lecteurs faites le moi savoir... Je suis heureux pour mon lecteur de Mascouche qui est maintenant en politique dans le seul bon partis qui reste, félicitation!!! Ça commence a être vieux le blog, les gens ont toujours soif de nouveautés. Je sais pas comment être neuf, y'a rien de nouveau dans le goulag, la vie, la vue est frette et noire. Je gosse entre l'écran télé et celui de l'ordi... J'allais dire que c'est tranquille soudain on cogne sur les bacs à recyclage... "Comme à radio" c'est pas de Francoeur mais de Brigitte Fontaine. J'essais de vous faire le goulag comme une émission, c'est pourris. J'ai un vertige de mon vide existentiel, deux fois le mot existentiel aujourd'hui. Je devrais plutôt vous parler de l'expérientiel, ce que j'essaye de transmettre aux autre pour pas qu'ils se ramassent les deux pieds dans la merde comme je l'ai fait. Vous, vous saviez ce que vous alliez devenir? Moi je peux pas être autre chose que poète, c'est honorable je crois, ça donne un peu de sens ma prosodie. Comment vous dire qu'écrire avec humilité c'est difficile, le pays est pas advenu comme disait l'autre poète donc on produit des clones poétiques pour le dire ce mal national, le pays qui n'arrive jamais. Le pays c'est plus que des milliers de drop-out de secondaire trois dont on veux pas s'occuper en en faisant du cheap labor. J'avais entendus "les unions quossa donne" de Yvon Deschamps avant de dropper. Je croyais aux syndicats eux croyaient pas en moi. C'est Bob Dylan à la radio et oui "I am on my own, like a complete unknown, like a rolling stone" à soère dans le goulag y'en a qui cherchent un abri, de la chaleur mais il ont peur, ne font plus confiance à personne et préfèrent errer dans les rues froides, les plus chanceux passeront la nuit dans un "after hours" où on vend de l'alcool d'autre pas trop magané essairont de passer le temps dans un McDonald ou un Tim Hortons. Je salut ici les camelots de l'Itinéraire qui font un bon boulot pour enrayer ce fléau. J'espère que j'ai blessé personne en parlant des rues la nuit je les ai connues mais j'y ai pas couchés. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Frisky Berny

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