vendredi 2 novembre 2012

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Suis de retour au goulag, trois jours partis c'est pas assez pour que les choses changent. J'ai couché tout près du parlement là ou on décide un peu abstraitement qui vivras dans le goulag. Ce soir il pleut, c'est le gris de l'automne, ai ramassé l'hebdo culturel du goulag mais oui y'a de la culture au goulag mais l'exil ne permet pas d'en redemander on s'accroche à la télé et à la radio pour vivre le spleen, le poète écrivais comme ça a Paris, goulaguien. Ça fait pas un joli mot mais je me souviens d'avoir lu placardé sur les murs du goulag "la définitive du sublime" un court mot qui évoque les junkies et l'intoxication mortelle et justement définitive, celle qui fait quitter le goulag pour l'au delà. Oui c'est une réalitée du goulag, l'intoxication et la peur, le jeu avec la peur le déni dans une forme de désespoir avancé. Dehors j'entend les voitures et les autobus, le feu reste longtemps au rouge, on se brûle dans le goulag, le poète parlais de "dérèglement des sens", on y courrais à ce dérèglement sans savoir toute la souffrance que ça charriait. Je croyais à de nouvelles perceptions, de nouveaux sentiments, de nouvelles émotions ça c'est tout simplement distordue et transformé en délire sans mystique. La nuit est tombé sur le goulag, depuis dix neuf ans je suis un gars du boutte, le boutte c'est ce quartier de la ville ce quartier que j'ai baptisé goulag et qui me vois souffrir au quotidien. Dès mon retour j'y replonge, on essais de l'adoucir le goulag en y tenant marché à ciel ouvert avec des produits du terroir mais chacun passe sans trop s'arrêter pris dans sa désolation. On réécriras pas les rockers sanctifiés de Francoeur ni ses filles de l'est, c'est le malheur maintenant avec le goulag les filles sont parties et les rockers aussi. Les petits bourgeois côtoient la plèbe, les sans moyens les souffrants qui comme moi essaient de se rétablir sans laisser croire qu'il vend son âme au plus offrant. Vous savez certainement que même au goulag on a le téléphone. J'ai eu le malheur de l'utiliser et ça m'a fait mal c'est pourquoi j'essais de retourner dans ma bulle "rimbaldienne". Je sais pas pourquoi on s'entête a me faire croire que si je déménage ce seras un autre pas vers le rétablissement. Mon univers c'est cet édifice dans le goulag j'y paie mon loyer et je me rétablis à ma mesure. Je sais ce qui est bon pour moi parfois je demande des conseils mais les décisions restent les miennes. L'enfer a toujours été pavé de bonnes intentions... Ouais! Je deviens prosaïque, ceux qui m'entourent dans le goulag tirent la couverte chacun sur leurs bords... Je termine là dessus. Je vous remercis d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Gouly Berny

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