samedi 6 octobre 2012

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Je pense que les gens aiment pas que je nomme goulag le centre-sud. Hier soir j'ai eu la vive impression que la caissière du IGA me traitait de con, c'est très vivace et ça reste une impression... J'ai pas grand chose a partager avec une caissière... C'est samedi matin le goulag est calme y'a un peu de circulation sur la catherine. Je pense à la jalousie à cette femme qui travaillait dans un journal qui aimait son métier mais qui l'a laissé parce que y'avait un jaloux. C'est comme si on était incapable de comprendre vivre et laisser vivre, c'est vrai qu'à ce compte là j'écrirais pas grand chose... Mon ventre gargouille, je prend une gorgée de café, c'est la nuit et je suis éveillé, samedi y'en a plusieur qui ont passé la nuit dehors à la recherche de l'âme soeur. Les filles sérieuses elles trainent pas dans les bars le vendredi soir, elles étudient ou elles travaillent. Je sais pas si vous avez remarqué y'a toujours plus d'hommes que de femmes dans les bars... Dehors y'a des voix, c'est de la vie, sous tension psychotique c'est intolérable. Chez moi c'est check point Charlie quand vous passez sur le feu rouge on prend la photo de votre voiture et on envois votre contravention par la poste. Le goulag est moderne les polonais du boutte en savent quelque chose. Solidarité, je vais essayer de pas faire mon Lech Walesa du centre sud... Hier je parlais avec un ami du laisser faire général à propos des musulmans qui sont dirigés selon lui par des intégristes, quoi dire? Je sais pas c'est deux civilisations qui s'opposent. J'en écris pas plus je me suis promis de pas commenter l'actualité je laisse ça aux journaux. Je retourne vers ma vie intérieure la musique des voitures et des autobus qui passent. L'ordi qui ronronne. C'est étonnant le silence et la paix intérieure que j'ai dans mes nuits d'insomnies... D'autre voix, un scooter qui passe... Je me rappelle ces nuits que je passais à l'hôpital, psychotique à l'urgence menaçant de me suicider, c'est loin tout ça... Je me fait un autre café, j'essais d'être zen mais comme chantait le chanteur "y va toujours y avoir des feux de forêt dans les temps des bleuets" Ça me rappelle que j'en suis un bleuet par ma naissance à Normandin au Lac-Saint-Jean mais je parle pas avec l'accent j'ai vite compris que même à Montréal falait pas être trop différent. "À cause?" Je crois que c'est une question de communication. Je pense à un lecteur retraité de la STM qui s'est fait enlever un rein, je lui souhaite prompt rétablissement. Je pense aux amoureux dans la nuit à ceux qui ne veulent pas se quitter, rentrer chacun chez eux, mais se balader et discuter... Les passionnés qui traversent le goulag, qui ont tout vu cette nuit et qui veulent en voir et en vivre encore plus... Je pense aux amants du pont neuf à Paris... Mais non j'irai pas me jeter dans la Seine c'est trop loin et y'a eu une époque ou le gouvernement français, sa police du moins jetait les maghrébins dans le fleuve... Je reviens presque au début avec ça, les rapports conflictuel... Parais qu'il n'y a pas de conditionnel en français, j'aurais ça n'existe pas, mais j'aurais quand même du commencer par ça le temps qu'il fait c'est doux, doux, "Ma doudou elle va où, elle s'en va elle met les bouts" Bon! C'étais la passe du francophile. Je vous laisse là dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Frenchy Berny

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