lundi 29 octobre 2012

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Je vais vous laissez en paix pour un petit bout de temps. Je pars pour Québec quelques jours au colloque de l'AQRP. Bein oui! J'ai une permission spéciale pour quitter le goulag et me rendre dans la capitale provinciale. Je vais les entretenir de mon expérience de voyage, de comment ça se passe quand je suis loin de chez moi, loin du goulag... Je reviens pour le week-end si tout va bien et ensuite je repars pour les vieux pays, Milan et Trieste, je vais aller voir ce que les Italiens font de bien en psy. Je suis anxieux, j'ai peur de me perdre et de ne jamais revenir... Ce matin c'est café noir et vieux jazz, c'est quasiment un pléonasme me semble qu'aujourd'hui le jazz a toujours été vieux... Dehors il vente, l'ouragan épargne le goulag il a déjà vu pire... Je pense à mes fidèles lecteurs européens. Je crois qu'ils sont en europe mais à vrai dire je sais pas... Comment vous dire j'essais de vous partager mon jardin secret comme une fillette naïve lâchée lousse dans le goulag en cherchant l'attention. Je laisse tomber les considérations littéraire personne y crois c'est qu'un blog rien de plus, c'est pas de la littérature au sens noble, ça ressemble à ce qu'étais et ce qu'est toujours je crois la bande dessinée, de la para littérature. J'ai perdus le blues depuis que je me suis assis, installé dans le goulag, la nostalgie c'est pour la boucherie polonaise du quartier, un autre pays de l'est, ici le goulag est dans l'est... Faut pas que je cherche a plaire... À la radio Joni Mitchell c'est bien pour les grands espaces pourtant mon âme est en réclusion, je me souviens jamais de ce que j'écris, on me conseille d'être positif mais dans le goulag y'a pas de club optimiste, mais non, mais non je suis pas reclus prisonnier du goulag. Je suis prisonnier de ma tête qui tente d'évacuer et qui n'y arrive pas, dans mon cerveau ça bouillonne comme dans un navet cuit à la polonaise... Faut tout prévoir quand on quitte le goulag et se réjouïr: Je m'en vais au nord comme quoi il est possible d'être plus au nord que dans le goulag. Le café chaud calme un peu la douleur anxieuse que j'ai à l'estomac, ce n'est que ça de l'anxiété... Encore heureux que Sandy nous cause pas une panne d'électricité... La nuit je veille pour que vous puissiez dormir, j'observe le temps qui passe loin de cette petite mort qu'est le sommeil. Je mange un jujube cherche quoi vous écrire, du goulag l'amérique prospère est loin, je regarde passés les sans domiciles fixe. Ils tiennent à leurs liberté veulent pas se faire embarquer dans un univers de services sociaux qui les logerait au même endroit que les coquerelles, où il devrais se confesser à un T.S. pour tout les menus gestes du quotidien. Je pense à la citoyenneté, à la pleine citoyenneté, je crois que certains le sont moins que d'autre surtout ceux plongés dans le gouffre de la santé mentale au goulag. Parfois on a pas grand choix l'univers de l'itinérance versus celui de la maladie mentale, je sais pas si vous comprenez, c'est une liberté qui n'en est pas une. Je vous quitte sur ces fumeuses réflexions. Je vous remercie d'avoir lu jusqu'ici!! À la prochaine j'espère!!! Gouly Berny

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