vendredi 19 octobre 2012

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Viens de sortir d'un cauchemar, je suis toujours heureux de me réveiller dans ce cas là. Les portes grincent et claquent dans le corridor. J'écoute mon coeur qui bat qui me dis que je suis encore en vie c'est toujours la nuit. J'ai une blessure dans l'oreille qui ne veux pas guérir, je joue trop avec... Mon écriture est trop désincarné je n'arrire pas a vous faire sentir... Je respire fort par le nez... Cette semaine j'ai regardé Full Metal Jacket de Kubrick, la guerre toujours, les morts toujours... Dans ma famille y'a pas de soldat... Que de sentiment... Y'a quelqu'un qui niaise sur la passerelle. Je n'éprouve plus ce grand sentiment de solitude, d'être à part, je suis comme tout le monde pourtant y'a encore beaucoup de chemin a faire pour nous déstigmatiser moi et mes semblables souffrants. On veux tant nous intégrer mais j'y tiens quand même à ma différence. Je regarde l'écran, l'écran me regarde je ne sais plus lequel de nous deux écris, oui! C'est moi j'utilise le clavier et les caractères apparaiisent, mon caractère aussi s'étale en mots... Debout la nuit je ne souffre pas, hier un ami m'a téléphoné pour un conseil il veux aller à Munich en Allemagne. Je lui ai dis de pas hésiter d' y aller, il a voyagé moins que moi c'est tout dire. Je pense au train de banlieue de Boston sans une place de libre. À une certaine époque je voyageais sur le pouce entre Terrebonne et St-Léonard pour aller travailler. Je comprenais pas qu'avec le fruit de mon travail je devais m'acheter une voiture ou déménager à Montréal et payer un loyer... J'étais un drifter, je l'écris souvent je dérivais et je me suis échoué sur les hauts-fonds de la folie... Quand j'ai réussis a décoller des hauts-fonds je suis tout de suite tomber dans les bas fonds sans savoir si j'allais remonter et atteindre le quai... Le voisin ne dors pas lui aussi, il surveille son scooter... Sur la passerelle c'est une pute qui passe, elle cherche une porte a ouvrir sans trop d'effort, un vol sans effraction. J'ai juste eu le temps de mettre mes jeans j'ai pas pu l'apostropher elle est partie.... Je pense à la mort, à ces désespérés qui me tueraient pour quelques dollars de quoi se réapprovisionner en dope... Le gars parlait de réduction des méfaits ils vont toujours avoir besoin d'argent vite fait, prostitution, vol ect... Elles se cherchent aussi un endroit pour crasher, pour faire ce qu'elles ont a faire à l'abri des regards dans la rue. Le goulag c'est ça aussi des clients potentiels pour les prostituées. Je ma rappelle de la poussée dans le dos qu'une d'elle m'avait donnée parce que j'ai pas voulu de ses services. La nuit achève ce post aussi. J'espère que les petits bandits ont trouver un endroit pour se reposer. Je vous remercis d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Lesly Berny

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