vendredi 17 août 2012

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! De retour au quotidien. Je veux rajouter quelque chose d'original sur le bruit ambiant. Fernand Gignac à la radio! Donnez moi des roses... Je pense à ceux qui terminent leurs vacances... Moi j'ai mal je me sent comme une charogne en autant qu'une charogne puisse avoir mal. Me suis levé tôt le goulag est bien vivant circulation, pompiers et les passants handicapés sur le trottoir... Mon ami Étienne disait que j'habitais un bloc de lesbiennes, c'est pas ça, des célibataires souffrant voilà. Pendant que je vous écris ça je mange des bonbons à la menthe. Je suis un peu à l'envers de retour de Cape Cod je lis le Cape Cod de Henry David Thoreau, l'écrivain ermite américain. J'aurai vu un peu de la grande amérique, la Nouvelle-Angleterre et ses drapeaux c'est le berceau des États-Unis. J'essais de me souvenir des post qui vous ont plu.. Hier j'ai réalisé que j'aurais de la difficulté a vivre ailleurs que dans le goulag, le goulag c'est ma maison mon vêtement que je vie en français, une semaine partis et j'apprécie le fait français, c'est la langue de ma mère que j'aime beaucoup. C'est difficile de regarder le parc en face après cette pléthore de paysages sur la route. Tout est immobile statique... Je pense à l'érable rouge qui peuple les forêts. Dans les bois de Nouvelle-Angleterre j'ai marché le long d'une falaise escarpé un sentier étroit et affolant...mais j'ai eu moins peur là que dans la foule de Provincetown ou de Boston. J'aime bien les feux de camps, ça m'apaise, ça me calme, ça me ramène à notre état premier, le feu comme protection dans la forêt. Je pense à cette jeune serveuse sympathique dans un restaurant familial de North-Truro. J'ai essayé de lui montrer le mot addition en français, elle en était incapable c'est pas grave elle est resté gentille. La mer de Charles Trenet, j'y étais à la mer je sais pas si j'y retournerai, j'ai adoré me baigner dans les vagues de l'atlantique. J'étais loin de la plage du Parc Jean Drapeau. Ici pas de critique de l'amérique pour aujourd'hui, on critique pas un hôte qui vous a bien accueillis...Bientôt la rentrée, je vais essayer de profiter des derniers jours de l'été avant d'évoquer l'odeur des sacs d'écoles en cuir cartonné. Je crois que j'ai un petit neveu qui commence sa première année je suis de tout coeur avec lui et comme un mon'onk je lui souhaite du succès dans ses études. Ce voyage de vacance me fait sentir que je suis rien dans cette immense Amérique juste un habitant du goulag montréalais. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Américally Berny

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