jeudi 19 juillet 2012

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Ajourd'hui je vais vous parler de stigmatisation où de comment les gens vous font sentir que vous êtes différent. C'est certainement pas parce que je travaille pas, le goulag est habité presque majoritairement par des gens sur l'aide de dernier recours. On tente de le gentrifier notre goulag mais c'est difficile on est trop près des refuges pour sans-abris. La misère la plus abjecte côtoie l'apparente richesse. J'écris bien apparente car vous savez bien que les condos de deux cent milles dollars sont financés par la banque, qu'un pépin arrive et voilà que notre "propriétaire" se retrouve à l'accueil Bonneau et à la maison du Père. Je suis pas très gentil aujourd'hui... Je pense au projet Chez soi qui fournis sans condition un appartement à certains sans-abris , c'est bien ils vont pouvoir se soigner les pieds et souffler un peu. Cette semaine j'ai pas vu Gabriel le camelot du journal L'Itinéraire au métro Berri j'espère qu'il lui ais rien arrivé. Je suis plein d'admiration pour ces gars là qui vendent leurs magasines rain or shine comme on dis en anglais. Je vous avoue que de me faire solliciter à toutes les fois que je sors je trouve ça un peu fatigant surtout que je me sent coupable de pas donner. Je suis pas "capitaliste" je suis pour le partage mais je sais très bien que les jeunes itinérants me classent dans la catégorie des gros porcs. Quand je parle de sollicitation je vise pas les gars de L'Itinéraire eux vendent un produit un très beau produit et c'est bien. Je pense à ceux qui quêtent pour "manger" dans le goulag on peux manger gratuitement à tout les jours. Je sais je l'ai fait et si c'est parce que t'a peur de te faire empoisonner quand j'ai eu assez faim j'ai mangé. Je pense à l'excellente soupe de la maison Labre que je remercie beaucoup. Trompez vous pas j'ai jamais été sans abri, itinérants, chambreur oui c'étais mon passage dans la nuit... Quoi dire des rues du goulag peuplées par une faune bigarrée de gens qui vivent là parce que le malheur les a frappé et qui n'acceptent pas l'inacceptable... Quand on parle de stigmates en voilà qui sont beaucoup plus stigmatisés et je pense aux policiers qui font du profilage qui distribuent les contraventions à qui mieux mieux. Les rues, la police, le désespoir j'ai passé prêt d'y rester dans la rue les policiers avaient dégainés leurs armes et j'étais trop gelé pour voir que c'était à cause de moi. Y'a tant a dire sur les rues du goulag la nuit maintenant lentement le jour se lève, le goulag s'éveille on va recommencer tout les petits traffics, le jour dans le goulag on y dors aussi. Je termine là dessus. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Streety Berny

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire