lundi 2 juillet 2012

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! C'est congé et moi j'écris, ce week-end je suis allé au Mont-Tremblant avec ma douce. C'est tout près de Saint-Donat cette route là j'y suis passé souvent. En revenant on est arrêté manger une poutine et un burger chez l'ultra-moderne Marco, on nous donne un vibrateur pour indiquer que notre commande est prête. Je sais c'est superficiel tout ça mais je sais pas comment vous décrire mon état d'âme. Hier soir j'étais au prise avec la peur mais c'est juste pour aujourd'hui ça sert à rien de faire des scénarios. Je crois que dans mon enfance j'ai déjà campé au camping Kelly qui est sur la route cent vingt cinq. Juillet c'est les vacances pour plusieur Ce matin je me suis levé tard, j'ai fait le lit... Je pense au monsieur qui m'a tenu la porte en disant je vais être poli avec toi, à l'accueil du parc. Une chanson de vacance, "les pieds dans le sable blanc elle marchait sur la plage" chanté par Ginette Reno, vous allez me dire que c'est quétaine mais on vire pas skinhead à mon âge. Le téléphone sonne je laisse sonner, je ne suis pas là. J'ai pas envie de parler. Dehors lentement ça s'ennuage sur le goulag. Je veux pas dire l'indicible y'a longtemps que j'ai plus de jardin secret et ça me fait mal, vous lisez une âme en peine. Je pense aux camelots du journal l'itinéraire qui s'acharnent à la tache par vents et marées. J'ai pas ce courage là. Hier premier juillet c'étais l'anniversaire de notre lecteur designer retraité de l'Outaouais, on sait qu'il est en voyage qu'il en profite, y'a longtemps que j'ai pas communiquer avec lui ça me manque. La semaine passé la reine a serré la main d'un représentant de L'IRA je sais pas quand elle va serré la main d'un représentant du FLQ, faudrait peut être demander à Richard Cross qui ne pardonneras jamais comme le vieux croûton qu'il est. Bon! Je suis pas diplomate, je représente seulement le goulag du centre-sud à Montréal. Le goulag de ma folie émotive, le goulag de ma psychose, de ma névrose... Ma folie des ruelles du centre-sud, le souvenir du Parc DeLorimier de Jackie Robinson, j'étais pas au monde mais je m'en souviens pareil!! On dirais que le bonheur pour moi c'est toujours remis à plus tard, y'a toujours quelque chose qui cloche. Un de mes lecteurs faisait le commentaire suivant, il préfère les losers au moins ils sont drôle. Je veux bien être un loser mais c'est quoi un winner? Un gars avec une maison, une job, une femme, des enfants moi je vois pas ça comme un winner, j'ai oublié la voiture. Expliquez moi tout de suite c'est quoi un winner je veux en être un mais je sais bien que c'est pas pour moi. Je suis un drifter je dérive sur les marées de la vie. Pour terminer je vous permet de rire de moi même si parfois je crois que faire de mon mieux c'est pas assez pour vous. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Sorry Berny

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