lundi 2 avril 2012

Here is something for you and me


Bonjour! Bonsoir! Je suis une horloge qui sonne les heures dans la nuit. Insomnie, j'ai rêvé et je ne me rendort pas comme toujours c'est le silence j'entend que le frigo. Je bois mon café en pensant à ce que je vais vous écrire. Je me réveille lentement. Les étudiants sont toujours en grève je les appuie. Chez moi y'a une lampe qui fait de la lumière qui ressemble à celle du soleil. Je souffre moins et mon texte semble moins réel, la lancinante douleur de l'angoisse dort encore, je pense à Léo Ferré, à l'affiche rouge, l'autre fois je racontais à ma douce comment c'étais difficile de raconter l'histoire, on a que des perdants, Montcalm, les patriotes de trente sept trente huit, octobre soixante dix, les référendums on peux pas parler d'un pays avec ça. Les anglais eux racontent la conquête Durham entre autre, magnanime ils nous ont laissé le code Napoléon et le français sans parler de la religion. Je m'égare dans mon goulag du centre-sud, anyway comme dirais l'assimilé je ferai pas le pays avec ma douleur mentale mon angoisse chronique, l'occupant m'éliminerais rapidement. Hé oui! L'occupant! Charest est de ceux là qui brade notre pays au plus offrants plus de claim mais des encans, moé avec ce gouvernement là j'arrête pas de pensés à Duplessis bien que je ne crois pas, j'ai pas d'enfants, que l'argent fasse le bonheur souvent ce qu'ils veulent c'est pas de l'argent mais du pouvoir. Je me fouille dans le nombril me donne une importance que je n'ai pas. J'ai besoin d'humilité... J'aime la solitude du petit matin, je ressent une certaine liberté. Je pense à cette femme au colloque qui m'a traité de pédale, c'est certainement mon imagination un malaise qu'elle avait. C'est difficile de vous parler de ça là, cette douleur de célibataire, cette écriture qui m'assimile aux gays... J'ai parfois le sentiment d'être victime de discrimination. J'ai un ami qui dis que je suis marginal et que je dois vivre avec. La marge j'ai toujours été dedans, la marge comme un mariage pour le meilleur et pour le pire. Je cherche en mangeant les petites menthes qu'on m'a donné au colloque. C'est difficile l'angoisse ne me serre pas la poitrine. Ce matin je veux pas faire trop court, je veux vous en donner pour votre argent. Je sais que notre lecteur sinophile reviens aujourd'hui on lui souhaite bon retour. Je vous fait toujours des confidences j'ai pas de jardin secret, j'étale et j'écris ma vie intérieure du mieux que je peux. J'étais heureux de me réveiller ce matin de savoir que ce n'étais qu'un cauchemar. Je suis big dans rien. Ce n'est qu'un humble blog de beauf comme il y en a des millions. Je vous remercie quand même d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine je l'espère!!!

Lundi Berny

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