vendredi 16 mars 2012

Here is something for you and me


Bonjour! Bonsoir! C'est vendredi soir, soir des souvenirs de fins de semaine folle qui commençait. J'allais m'assoir à la brasserie et je buvais tout partais de là la brasserie. Parfois on descendais au Nelson ou à l'Iroquois dans le vieux Montréal. J'ai rien construit avec des fins de semaine pareille et je suis pas nostalgique. Comme toujours quand j'écris je me suis fait un café. J'espère que j'ai blessé personne avec mon dernier blog. Mon oncle aimerais bien créer un spin autour de son blog, mais j'ai pas d'exclusivité et ça me tente pas de raconter des mensonges. Hier c'étais la manifestation contre la brutalité policière, d'ici je voyais des brutes des deux bords faut croire que les gens veulent pas vivre en paix et nourrissent le ressentiment. Moi je suis pour la liberté mais pas la liberté de faire n'importe quoi et de jouer aux gros bras. Le temps est gris et couvert. La loi et l'ordre c'est pas un gros moteur de création, mais écrire en dedans c'est certainement pas réjouissant. L'ordre ça permet de bien faire les choses et même de bien écrire. Je pense aux régimes totalitaire qui produisent souvent de grands écrivains d'opposition. Voilà cette femme dans la brasserie qui veux être copine avec la serveuse qui elle garde ses distances mais embrasses un couple de ses clients. La femme est triste mais boiras jusqu'au last call, jusqu'au moment ou la serveuse ne seras plus là et la femme reviendras toujours aux shift de la serveuse, la femme est une schizo-affective ou peut être une borderline.... Chez moi c'est calme, les portes du corridor grincent, on cogne chez le voisin. Ce soir il y auras surement des partys de grèvistes étudiants, que font les étudiants en technique policière? J'ai décidé de pas regarder les actualités ce soir. Demain c'est la fête des Irlandais ils vont boire de la bière verte... Je veux être poète c'est pour ça que j'écris mais je suis pas assez laconique, pas assez évocateur, j'essais de dire les choses comme elle sont avec une pensée pour Josée Yvon. Le robinet fuit, je l'ai écris combien de fois... Publicité d'une station de radio sur le toît d'un taxi. Lentement la neige fond, vous voyez bien que j'ai pas grand chose a faire, observer... J'observe la claie du four quelqu'un l'a déplacé et je crois pas que c'est moi. Pourtant je vie seul et personne ne peux entrer chez moi en anglais ça s'écrit delusion, des hallucinations!!! Ça n'arrive qu'aux autre, et bien non ça m'arrive à moi. "Half asleep I hear a voice, is it only in my mind" vieux films Phantom of the Paradise. Je suis le fantôme mais je suis pas au paradis. Je suis le fantôme du goulag américain, le goulag en français du bord du fleuve. Ce matin j'ai rencontré une agente de recherche, semble que la recherche ou je participe suis son cours. Je suis mêlé avec tout ça mais enfin... Les pompiers comme toujours pour ceux qui soupent tôt. Lentement je dérive, sans destination c'est le propre de la dérive parfois on touche la berge et on se repose avant qu'une autre marée nous emporte...La voisine fume trop elle s'étouffe et je l'entend tousser. Les camions de Gaz Métropolitain font claquer la porte arrière de la boîte. Ma douce a pas besoin de moi ce soir, et comme c'est vendredi soir je vais tous vous laisser vous reposé. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!

Weekly Berny

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