dimanche 25 septembre 2011

Here is something for you and me


Bonjour! Bonsoir! Je sais pas ou je vais cette semaine. Je pense à la manifestation contre la collusion, au marathon ce dimanche dans les rues de Montréal... Du tango à la radio, l'Argentine et ses gauchos dans la musique de bordel. Mélancolie quand tu me tiens. Les bordels de Montréal que j'ai fréquenté n'avaient pas la classe du tango, les ladies of the evening bâclaient parfois l'ouvrage on entendait moins de bandonéon que de guitare électrique. Je me souviens du red light à Montréal, il est disparus sinon il s'étire le long de la rue Saint-Laurent au nord de Sherbrooke. Les bars ferment on se cherche un lieu pour écluser encore un peu, un Quartier libre qui fait fi des horaires et qui étire la nuit jusqu'au petit matin. On y bois du mauvais alcool dans des tasses sans parler des autres substances trouvées dans les toilettes. Je me ruine, épave, y'a toujours un taxi qui veille pas loin mais on ne peux plus me ramener j'ai pas d'endroit pour crècher, la nuit s'étire et s'étire, j'ai pas sommeil je suis quand même épuisé. Je vais prendre un médicament pour me calmer, la psychose me guette ça me prend un verre. Je marche je marche et titube cherche un porche à l'écart pour m'étendre sur le sol et essayer de dormir. Je sent la bouse et la fumée, j'ai peur pourtant on ne peux plus me voler me reste plus un rond, j'essais de m'aquoquiner avec une vague connaissance sur le même beat que moi des fois qu'il me payerais un drink. Il me fait plutôt tester sa dope, me voilà junkie regaillardis. Je lui colle aux baskets, on entre dans un ancien resto on s'assois à une table quequ'un sort une bouteille de la cuisine, on bois au goulot, l'alcool a maintenant plus de goût. La dope me garde éveillé dehors les gens s'en vont travailler pendant que moi... Cette mort la nuit n'a rien de réjouissant, une autre peur de se retrouver seul, de sentir ce manque voilà pourquoi on recule l'échéance de la sécheresse, saoul mort je titube une fille me demande si je sort ce soir. J'ai plus un rond ça aurais fait un endroit ou m'allonger j'essais de la convaincre de me faire crédit. Je veux monter avec elle, elle m'envoie promener. Le désespoir m'attaque lentement, je ne sais pourquoi j'ai encore répéter cette nuit de misère, je voulais patcher la blessure mais elle est rester béante et je n'ai réussis qu'a augmenter la douleur, la folie... À trop fréquenter l'enfer on se brûle, le diable a racheter mon âme, ce qu'il en reste en tout cas, il me promet l'éternité je n'en veux pas, cette nuit je préfère le néant...

Nighty Berny

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