mardi 30 août 2011

Here is something for you and me


Bonjour! Bonsoir! C'est la nuit de mardi à mercredi. Je viens de prendre connaissance de ce que c'est être à part, de sortir du rang... Ils y vont tous comme des moutons mené par le petit caporal. Hier j'ai écouté les actualités d'une façon distraite, rien de neuf sous le soleil. J'ai la tête vide, je pense à mes vacances à Kamouraska c'était extraordinaire j'y retournerais aujourd'hui mais avec une meilleure attitude pour ma copine. Aujourd'hui ils commencent des travaux chez moi, ils vont changer quelques briques de la façade et les portes et fenêtres. J'ai fait ça y'a longtemps engagé par un ami pour installer portes et fenêtres. C'était une époque de malheur, une époque ou j'avais mal ou je ne travaillais que pour l'argent... Je pense à un de mes lecteurs de Terrebonne qui a été très généreux et qui m'a donné une nouvelle télévision. Je lui souhaite le mieux dans ses entreprises. Qu'il ne compte pas les tours je suis toujours heureux de ses visites... L'engagement politique ça m'intéresse pas, je suis plus dans l'expressiopn des sentiments,des émotions, la parole qui libère, l'écriture aussi parais que ce qu'on ne s'exprime pas s'imprime y'en a qui ont des bottins téléphonique dans le coeur... Ce matin je vais faire les courses, pour les pauvres y'a pas de spéciaux de fin du mois, on est une clientèle captive. Je ne change rien a ma routine. J'en connais qui cette nuit sont déjà sur la rhumba c'est compréhensible après un mois de privation... La nuit, la nuit tout les chats sont... saouls, peut-être... J'en ai trop bu de Jack Daniel's, je m'assommait maintenant j'essais d"être vivant, de donner le meilleur de moi même à jeun, c'était une longue plongée dans les bas-fonds j'y ai vu le pire. Ce soir j'arrive pas a délirer. J'entend les voitures qui passent rue Ste-Catherine c'est pas mal la même chose ma littérature... Hier j'étais à HLHL pour préparer une courte lecture dans le cadre d'une rencontre des réseaux locaux de service. J'y parle comme toujours à partir de mon expérience, mon expérience de fou. Je savais que mon parcours me mènerais là à l'hôpital psychiatrique mais pas pour faire ça... J'aime ça. Je me joue dans le nombril, je suis seul ici, je vous le dis, vous êtes mon regard sur l'extérieur, mes lecteurs et lecrices à qui je donne cet univers imparfait et partiel. Je suis loin d'un monde global... À l'époque à cette heure ci je commençais a m'inquièter, près du last-call, je trouvais parfois un trou ou on servais après les heures, ça puais ça shlinguais, je me croyais beau et fort je n'étais qu'une épave. C'est de l'histoire ancienne maintenant j'ai moins mal, vous allez rire mais je prie. J'ai remplacé les spiritueux par le spirituel. Je pense que je mène une belle vie malgré ces vagues d'angoisse qui m'emportent parfois vers le désespoir. Il est deux heure quart j'ai envie d'un hot-dog. Je vais attendre plus tard ce matin. Le goulag est quand même tranquille, le goulag pour moi c'est un petit édifice ou on concentre une catégorie de gens éprouvé par le malheur. Je sais bien c'est pas à moitié difficile comme en Russie mais dans mes accès de folie je m'y crois et avec le K.G.B. en prime. La fenêtre est ouverte j'écoute l'appel de la nuit... Je n'y vais pas... Je n'y vais pas... Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine je l'espère!!!

Ruski Berny

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