Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Je viens de m'écouter à la radio. J'ai pas beaucoup de talent, peut être que je travaille pas assez fort, les bonnes femmes qui elles dans l'autobus ont de la classe me trouvent insignifiant. C'est vrai, mais qui a dis que je devais signifier quelque chose? Je suis resté accroché sur un logo que j'aperçois partout mais qui n'a de sens que dans sa répétition un code barre carré. Je reviens au stigmate, tu l'a pas dans le front la maladie, les gens sont quand même parfois désagréable, comme si je choississais de me dénigrer, eux me dénigrent et j'en rajoute c'est souffrant... Coucou grand-mère! Constatation, sans métier, sans étude t'est rien, les moyens que tu prend pour te débrouiller financièrement sont jamais o.k. L'argent faut la gagner de sa chair, usée sa chair, tannée ses mains, courbé le dos et avoir mal la peine elle est là... Je peux pas plaire, dehors les gars jouent au foot et moi je suis le brin d'herbe qu'on écrase pour frapper le ballon. J'ai pas de maîtrise, je suis pas docteur en littérature ce que j'essais de vous dire c'est que j'ai mal, que l'autre me fait mal à tout bout de champ, que je sais pas comment vivre avec ça et je me cache chez moi par cette belle journée ensoleillée. J'ai le don de me mettre les pieds dans les plats, je suis fatigué de tout ce brouhaha dans ma tête. Je me raisonne et je m'isole, je fait aux meilleurs de mes connaissances qui sont pas énormes. Je sais ça vous intéresse pas mes états d'âme mais déjà de le dire, de l'écrire comme ça je me sent mieux. Je vous ai pas écris que je suis impliqué dans des comité à Louis-Hypolite Lafontaine, y'a des employés qui disent qu'on nous réinstitutionnalise de cette façon, y'a un danger c'est vrai mais j'aime trop ma liberté pour rester enfermé. Eux, les employés, c'est leurs chasses gardées ils croient savoir pour nous mais entre risquer de me couper les doigts sur une presse à métal et participer à un comité je préfère le deuxième. Rien mais rien a faire pour éviter les embûches, l'exclusion... asocial... Je compose pas je me décompose, une vie d'atonal désaccordé en proie aux agresseurs pourtant je me sent pas victime, j'aime a croire que ce que je fais c'est par choix. Je choisis de m'exposer au regard de l'autre si malveillant soit-il. Une question me taraude quelle est la différence entre entendre des voix et entendre sa conscience? J'ai pas envie d'aller à l'hôpital, schizophrène, bi-pôlaire, borderline ça veux dire quoi? Rien sauf la douleur qui ne s'éteins pas, la douleur que tu traîne partout et les autres qui sont tous antipathique. Là j'arrive à un moment ou je comprend plus rien même la radio qui parle du plateau... Parfois j'essais de faire abstraction de tout ça, je lis mais qu'est-ce que lire si ce n'est prendre nouvelle de l'autre des autres. Je suis pas très humble pourtant ça m'aiderais . Tout ce beau temps et moi perdu essayant de faire oeuvre... Je crois que c'est assez pour cette semaine. J'essairai de vous revenir sur une note plus positive. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!

Humility Bernie