samedi 30 octobre 2010

Here is something for you and me...


Bonjour! Bonsoir! J'ai le voyage en tête, ai scrapé un formulaire. Je vous écris ça pendant la nuit. Je me sent surchargé, je courre à gauche et à droite. J'ai pas de sujet ni d'argument, la fatigue fait en sorte que j'accepte, je pense au "boss" qui fréquentait le cégep Ahunsic et qu'un lecteur de l'Outaouais a lui aussi bien connus. " Que sont mes amis devenus, que j'avais de si prêt tenus et tant aimé". La vie file et je ne sais pas ce que j'ai fait de tout ce temps. Les jaloux je n'y pense pas je ne fréquente pas les gens méchants, je pense à mon amour si compréhensive et si gentille, sentimental vous dites y'a des gens qui savent pas que ce mot existe qui ne jurent que par l'argent. Je suis au bord des larmes comment vous traduire mon étât entre la joie et la peine... Cette semaine j'écarte la révolte, j'ai bien conscience d'être un privilégié je suis pas trop magané bien que parfois je crois que des gens envahissent mon appartement. Je suis pas à l'ordre je suis pas soldat... Cette semaine quelqu'un m'a remis sur le nez ma schizophrénie, je ferai pas d'histoire ou plutôt si une histoire de confusion, cette maladie a un défaut elle est pas noble les gens préfèrent un mortel cancer... C'est les nouvelles à la radio on y parle d'indépendance, il est trop tard je veux pas me faire runner par Pauline Marois. J"ai plus vingt ans les lendemains ne chantent plus, un jour à la fois j'y arrive et pour ce qui est de Dieu pouvez vous me dire si Il est à gauche ou à droite... Les affaires publiques on entend que ça... La chicane les gens aiment pas ça mais doit on espérer un pays uniforme. Je suis égaré comme le train dans la mauvaise gare ça me prendrais d'autre aiguilleurs et de quoi faire un bon triage. Ça a l'air que le frette s'en viens, gadoue, slush et glace ce seras notre lot pour les prochains mois. J'écoute les actualités à la radio je me demande ce que ça changerais si j'étais pas informé pas grand chose je crois, pardonnez moi d'en rajouter, n'en jetez plus la cour est pleine... Cette semaine j'ai assisté à un colloque sur les contentions, pour ceux qui ne savent pas ce que c'est, c'est quand on vous attache à l'hôpital. À ce colloque y'avait des militants qui enjoignaient le gouvernements de mettre ses culottes et de mettre en vigueur ses politiques en santé mentale. Je les envie les militants leurs vigueurs et leurs façon engagé de dire les choses, on s'entend que la contention c'est pas fort fort, faut pas être trop antipathique à l'équipe soignante et moi comme souvent je me suis efforcé de ménager la chèvre et le choux. Je me vois comme un petit monsieur plate qui a peur d'afficher ses engagements politiques. Comment vous dire que ma cause c'est le rétablissement et si ça passe par le politique bien allons y!!! Je termine avec une mauvaise traduction "Rien pour nous sans nous" Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!


Psychie Bernie

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